PUYMIROL (47) – Rue de Nemours

Les fouilles archéologiques et une surveillance de travaux menées sur le site de Puymirol (47) – Rue de Nemours ont été réalisées par le bureau d’études Éveha, sous la direction de Virginie Parcollet, dans le cadre du projet d’aménagement de la mise en place de six conteneurs semi-enterrés porté par l’Agglomération d’Agen. La prescription portait sur une superficie totale de 45 m². Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges datés de l’Antiquité, du Moyen Âge et de l’Époque moderne.

Problématiques scientifiques de la fouille

L’objectif scientifique était la reconnaissance et l’étude des vestiges qui devaient être replacés dans le contexte spatio-temporel local. Une stratégie de prélèvements devait être mise en place afin de documenter cette occupation dans son environnement naturel. Cette opération a été l’opportunité d’ouvrir une fenêtre sur l’occupation au cœur de la bastide de Puymirol, qui n’avait fait l’objet que de rares opérations d’archéologie préventive jusqu’à présent.

Fig. 1 : Début du décapage. Crédit : Éveha, 2024.

Des vestiges de l’époque médiévale

Les quelques structures archéologiques se répartissent dans une stratigraphie qui se développe sur environ 1,30 m de hauteur. Deux phases d’occupation ont été mises en évidence, le mobilier céramique récolté semblant appartenir à l’époque médiévale.
Les structures identifiées correspondent à quelques structures en creux, un niveau de circulation bâti et une maçonnerie.

Sous ce niveau, sont apparus trois trous de poteau dont la céramique semble antérieure à l’époque médiévale. Ces derniers étaient creusés dans l’argile géologique qui repose elle-même sur le rocher calcaire.

Fig. 2 : Blindage. Crédit : Éveha, 2024.
Fig. 3 : Vue générale de la fouille. Crédit : Éveha, 2024.

La post-fouille à venir

Durant la post-fouille, il s’agira d’étudier le mobilier céramique afin d’avoir des datations. Les mortier prélevés vont être tamisés dans le but d’isoler d’éventuels charbons exploitables pour des datations C14, ce qui permettra de dater la maçonnerie. Les restes de faune vont également être étudiés car ils ont été trouvés dans des niveaux en place.