ANNECY (74) – 36 chemin des fins Nord -Jardin d’Olga

Les 2150 m² décapés dans le cadre du projet de construction d’un immeuble de logements et de plusieurs niveaux de parkings souterrains, initié par la société SA MGM, font suite à un diagnostic réalisé en juin 2021. Notre opération de fouille, menée du 17 janvier au 04 mars 2022, a permis d’inventorier près de 260 vestiges archéologiques répartis sur plusieurs phases d’occupation, circonscrites entre la fin du Ier s. av. et le IIIe s. ap. J.-.C.

L’environnement du site

Implantée à 46 km de Genève et 50 km de Chambéry, le site du 36 Chemin des fins Nord – dit des « Jardins d’Olga » en mémoire d’une ancienne propriétaire – est situé au niveau de la plaine des Fins, dans la partie septentrionale de l’agglomération romaine de Boutae, sur la commune d’Annecy.

L’agglomération secondaire de Boutae, vicus probablement située dans le pagus appolin (is ou aris) de la Cité de Vienne (ILHS, 2), est particulièrement renseignée dans la partie méridionale de la plaine des Fins, à environ 1 km au nord du centre actuel d’Annecy et pourrait s’étendre sur une superficie d’une trentaine d’hectares. Implantée durant la seconde moitié du I er s. av. n.è., l’essor de la ville est sans doute à mettre en corrélation avec la mise en place du réseau viaire dès l’époque augustéenne. Considéré ultérieurement comme la station « Ad Bautas » citée dans l’itinéraire d’Antonin, le bourg se développe autour de trois voies importantes qui mènent au nord à Genève, au sud vers l’Italie par Faverges et le col du Petit Saint-Bernard et à l’ouest, via Aix-les-bains, à Vienne, chef lieu de la cité allobroge.

Le site du 36 Chemin des Fins Nord se trouve à la périphérie nord de l’occupation de Boutae. Ce secteur est traditionnellement interprété comme le suburbium du vicus pour la première moitié du I er siècle. Il sera au cœur d’un espace densément urbanisé à partir de la fin de ce siècle, possiblement entre un « complexe sacré septentrional » et le forum, construit à150 m au sud-ouest de l’emprise investiguée.

Un réseau viaire bordé de fossés

Les vestiges inventoriés au cours de l’opération permettent d’élargir la chronologie mais aussi l’étendue de la ville du Haut-empire. En effet, dès les premières phases de l’occupation, le site apparaît structuré par un premier réseau viaire dont ne subsistent que les fossés bordiers, lesquels ont vraisemblablement été abandonnés au début de la période augustéenne à en juger par les sigillées italiques attribuables au service 2 de ce répertoire, découvertes sur les parties sommitales de leur comblement (Fig.1). À ce mobilier s’ajoute la découverte d’ossements humains d’un individu adulte, retrouvés sans connexion, qui semblent avoir été délimités par deux gros blocs calcaires (Fig.1 et Fig.2 : n°1). Ils ont été mis au jour dans la phase inférieure du comblement du fossé sud de la voie secondaire, en présence de céramiques non tournées et de restes de faune. Ces rejets d’os humains renvoient à des pratiques indubitablement liées chronologiquement aux coutumes des IIe et Ier s. avt. Les datations 14C permettront de trancher sur l’origine de cette première phase.

Ce premier réseau d’orientation nord-sud est composé d’un axe délimité par des fossés. Il pourrait être considéré comme le premier horizon de l’un des axes structurant de Boutae, orienté sur la direction de celui Genava. Il s’articule sur l’emprise avec une voie d’orientation SO/NE qui se poursuit au-delà de ses bermes orientales. Les niveaux de circulation de ce premier réseau, probablement en terre, ne nous sont pas parvenus (Fig.1 : réseau 1). Il semble avoir été rapidement remplacé au cours de la période augustéenne par un nouveau réseau, dont l’axe secondaire, toujours matérialisé par des fossés, se décale au nord, tandis que la voie de Genève se serait transformée en un vaste chemin creux dont l’emprise recoupe les vestiges du premier tracé. L’élargissement du fossé septentrional de la voie secondaire, dans lequel l’eau semble avoir stagné, pourrait être étroitement lié à l’évacuation des eaux de la voie de Genève (Fig.1 : réseau 2). Le conduit et le pendage qui les raccordent confirment cette fonction et pourraient expliquer à eux seuls la réfection du réseau, évidemment liée à la transformation de l’axe menant à Genève.

Un embellissement des abords de la voie

Ces deux premiers réseaux sont à associer à des constructions légères sur poteaux, inégalement conservées, ainsi qu’à des fosses de rejets et d’extraction. On notera qu’ils délimitent vraisemblablement un chemin en terre, présentant un axe légèrement différent de celui du decumanus (F64) et de l’empierrement de la voie de Genève (Fig. 1). Cette troisième phase d’aménagement signe une phase d’embellissement. Elle est matérialisée par un mur de soutènement au sud, avec un aménagement bordier empierré au nord, installé au cours de la première moitié Ier s. (Fig.1 : réseau 3 ; Fig.2 n°2). Il présente un pendage d’ouest en est ainsi que différents niveaux de recharges en galets datés entre le Ier et le IIIe s. Un puissant chasse-roue a été implanté à sa jonction avec la voie de Genève tandis qu’à son extrémité NO, une sorte de place aurait été aménagée avant de disparaître au cours du Haut-Empire, vraisemblablement lors de l’installation des ateliers métallurgiques reconnus sur les niveaux sus-jacents (Fig.1 et 2, n°3). Cette « placette » pourrait avoir desservi un bâti en dur (F68, F225, F78), mais son plan nous est parvenu de façon trop lacunaire pour être identifiable (Fig.1). Elle est sans doute contemporaine de l’installation d’un puissant radier de galets se développant en symétrie dans l’angle SO du decumanus et de la voie de Genève. Ce soubassement pourrait avoir accueilli une construction massive à la jonction de l’angle SO des axes viaires mais reste toutefois d’interprétation incertaine (Fig.1 et 2, n°4). Comme les maçonneries bordant la voie s’installent sur son emprise, il est possible qu’elles le remplacent.

Du mobilier associé aux voies

La jonction de ce premier niveau des deux voies empierrées a par ailleurs livré un lot relativement conséquent de petit mobilier et de monnaies. Signalons notamment la présence d’un petit miroir, d’un cure-oreille, d’un étui cylindrique ainsi qu’un très bel exemplaire de strigile à manche plat, formé d’un capulus et d’une clausula de sections quadrangulaires (Fig.2, n°5). Ce type de strigile, généralement daté entre 20 et 100 ap. J.-C, se retrouve de façon notable dans les contextes lyonnais datés entre 30 et 60 ap. J.-C. L’ensemble de ce mobilier se rapportant au domaine de l’hygiène et de la toilette supposerait la présence, dans un périmètre immédiat, d’un établissement thermal ou de bains privés. Il pourrait être en étroite corrélation, voire issu de l’édifice contemporain observé dans la berme occidentale de l’emprise, dont les maçonneries recèlent de nombreux fragments de sigillée du Haut-Empire. Il s’agit d’une construction de qualité dont les limites n’ont pu être appréhendées. Elle est réalisée en pierres de taille et petit appareil calcaire, conservée sur près d’un mètre en fondation et 0,6 m d’élévation. Ce mur de façade est doté d’au moins trois contreforts et d’une construction saillante se développant sur près de trois mètres de long, matérialisant possiblement la fondation d’un seuil particulièrement grand. Large de 0,8 m, il présente au moins un retour E-O et se poursuit au nord comme au sud de l’emprise (Fig.1 et 2, n°6).

Fig. 1 : Plan masse des vestiges : Rouge réseau 1 ; Bleu réseau 2 : jaune : réseau 3 Marron : réseau 4. @ Eveha

Un îlot bâti au sud de l’emprise

Au niveau des vestiges reconnus au sud de l’emprise, plusieurs phases de construction en lien avec l’embellissement de la voirie ont été mises en évidence, malgré la présence d’un horizon particulièrement remanié, imputable à la destruction de garages dans les années 80 (Fig.1). Ajoutons que les vestiges ont par ailleurs été extrêmement impactés par les réseaux et fondations des constructions contemporaines, notamment les maisons individuelles dont les fondations ont été en partie détruites au cours du décapage, ainsi que leurs murs de parcelles, fosses septiques, bassins et minages contemporains (Fig.1). Malgré l’avalanche de perturbations contemporaines, quelques constats peuvent être avancés. Le mur de soutènement de la voie d’orientation SO/NE accueille au sud et à l’est un ensemble bâti se développant contre le decumanus (Fig.1). Ces maçonneries montrent à l’ouest une première pièce ornée d’un sol en terrazzo avec un départ d’enduit peint installé sur l’emprise d’un puissant radier sous-jacent (Fig.2 n°8). Au sud-est, des maçonneries viennent également se greffer au grand mur de soutènement de la voie (Fig.1). Leurs tracés, légèrement désaxés par rapport à l’orientation de la voie, délimitent au moins trois constructions inégalement conservées (Fig.1). Les ensembles les mieux préservés encadrent des effondrements de toitures recouvrant des niveaux d’occupation en terre battue (Fig.2 n°7). Ces constats suggèrent que le mur de soutènement du decumanus ait également fait office de mur de façade à l’îlot de construction se développant immédiatement au sud.

Un entrepôt ?

Au centre de ces deux espaces construits de part et d’autre de l’emprise, présentant au moins deux états de maçonneries distincts datés du Haut-Empire, on trouve un grand espace au sein duquel des bases de constructions analogues ont été observées. Leurs dispositions centrales dans l’îlot appellent certainement la présence originelle d’autres bases détruites par les anciens garages de ce secteur (Fig.1). Bien qu’il ne nous ait pas été permis d’observer les vestiges de leur pendant au sud, cette configuration d’un îlot trapézoïdal associé à des annexes, doté d’au moins deux bases de pilier rappelle celle d’un entrepôt (Fig.1). Ce dernier pourrait être délimité par les différents tronçons de maçonneries et/ou tranchées de récupération (Fig.1). En effet, ces puissants supports se retrouvent régulièrement dans l’organisation des entrepôts urbains où ils sont lus comme les vestiges de pavements surélevés sur piliers en pierre tels que répertoriés dans plusieurs entrepôts militaires ou greniers . Ce type de bâtiment maçonné à piliers internes sur lesquels on suppose un plancher surélevé, peut être doté d’un étage dans quelques cas. Les piliers construits ont également pu être remplacés par des piliers de bois, implantés parfois sur plots de pierre comme cela semble être le cas ici (Fig.1). En effet, il faut ici supposer la présence de quatre bases originelles au moins. L’adjonction d’au moins une maçonnerie se développant contre l’une des bases présume d’une nouvelle phase de réfection/occupation matérialisée par l’aménagement d’un seuil d’accès sur l’emprise du mur de soutènement ouvrant sur le decumanus.

Un quartier d’ateliers ?

Ce dernier permet de pénétrer dans un espace d’ateliers marqué par un aménagement maçonné, délimité par des assises de tegulae et des structures foyères qui pourraient être à l’origine de la couche d’incendie reconnue sur ce secteur. Les structures foyères aménagées disposaient sans doute de constructions légères sur poteaux. Notons toutefois la spécificité d’un foyer oblong long de 3,8 m pour environ 0,4 m de large et 0,25 m de profondeur. Cette structure aux parois rubéfiées sur 3 à 4 cm accueille un comblement très charbonneux (Fig. 2, n°9 et 10). Ce type de grande fosse oblongue est généralement interprété comme une « fosse foyer », par analogie avec les foyers de forge dans lesquels on produisait des bandages de roues (Fig. 2, n°10). La nature du comblement organique et charbonneux est ordinairement interprétée comme celle de fosses de cémentation . Ce procédé consiste en un refroidissement brutal des pièces liées au bandage de roue en vue d’accroître leur résistance. Ce type de fosse permettait également de cintrer et/ou assembler à chaud les éléments de bandage. Cette activité très spécialisée est attribuée aux forgerons charrons. Elle a notamment été mise en évidence sur le site de la Cité judiciaire de Bordeaux (entre 15/30 ap. J.-C. et 70/80 ap. J.-C.) en Aquitaine, à Ambrussum, à Villetelle en Languedoc-Roussillon, où l’activité des forgerons charrons est reconnue dès la première moitié du Ier s. (entre 25 et 50). Sa présence dans la partie méridionale de l’emprise pourrait être étroitement liée à la fonction de l’atelier et justifierait le support en terrazzo, à l’image de ceux dernièrement reconnus sur le site voisin « 20 avenue du Parc des Sports » comme le soubassement d’une citerne et sa base en pierre rubéfiée, comme une enclume (Fig. 1 ; Fig. 2, n°9). Ainsi, l’existence dans la partie sud de l’emprise d’un secteur à vocation économique, très spécialisé, pourrait venir en complémentarité des activités de forges reconnues au nord du decumanus.

Fig. 2 : 1 : Détail des ossements humains du fossé bordier du premier axe viaire ; 2 : Vue aérienne du premier décapage ; 3 : Vue aérienne du troisième décapage ; 4 : Vue zénithale du radier situé à la jonction de l’angle SO des deux voies ; 5 : Strigile ; 6 : Façade du bâtiment occidental ; Pièce orientale de l’îlot sud ; 8 : Pièce occidentale de l’îlot sud ; 9 : Atelier de l’ilot sud ; 10 : fosse de cémentation ; 11 stratigraphie NO de la voie de Genève. @ Eveha

En effet, le plan extrêmement lacunaire d’un bâti construit en dur, en parti tronqué par l’emprise des fondations des villae contemporaines installées dans les parties NE et NO de l’emprise, laisse place à une nouvelle zone d’ateliers. Il s’agit de nombreux trous de poteaux, fosses foyères circulaires ou quadrangulaires, implantés de façon ordonnée (Fig. 1 et Fig. 3). La présence d’un grand nombre de scories associées à la couche noirâtre se développant sur ce secteur plaide en faveur de l’identification d’un atelier métallurgique. Les nombreuses scories recueillies dans les trous de poteaux, niveaux de sols indurés et/ou fosses foyères tendent à accréditer cette hypothèse (Fig. 3). Le plan à disposition montre la présence d’au moins un petit bâtiment sur poteaux (3,5 x 6 m) de forme rectangulaire. La planimétrie générale, dont la superficie oscille autour de 20m2, suppose une architecture comparable à celle des maisons à une nef et implique un toit à deux pans et croupe dont la solidité est assurée par des poteaux porteurs reliés par des entraits (Fig. 3, n°1). Toutefois, comme nombre de ces poteaux sont coupés par le sondage du diagnostic, un bâtiment à travée est également envisageable. Signalons la présence d’une grande fosse rectangulaire dans la partie sud de l’atelier (Fig. 1 :F157)  qui pourrait, comme à Autun ou Aoste, être interprétée de deux façons : zone de stockage des matières premières ou vide sanitaire. D’ailleurs, les vestiges de ce secteur autoriseraient l’identification d’un espace de travail à froid. La présence de nombreux trous de poteaux annexes, notamment ceux associés à des structures à combustion, doit toutefois être nuancée. Dans les forges, le négatif d’un billot, d’une enclume voire d’un bac de trempage peut également prendre la forme d’un trou de poteau ou d’une fosse. Il est d’ailleurs probable que les fûts de colonnes reconnus dans ce secteur, implantés comme des trous de poteaux, aient été utilisés comme enclumes.

Fig.3 : 1 : Orthophotographie de la phase d’apparition de l’atelier du Nord ouest (Bleu : Puits contemporain : Rouge Structure foyère, blanc : TP : Jaune : Emprise construction ; 2 : Résultats des relevés de susceptibilité magnétique. @ Eveha

Le relevé de susceptibilité magnétique réalisé en cours de fouille sur la partie nord-ouest de l’atelier montre des valeurs relativement fortes, s’étalant de 100 à plus de 800 x10-5SI. Les valeurs de susceptibilité magnétique les plus fortes (à partir de 250 x10-5SI, ton rouge sur la carte) indiquent des zones probables de concentration d’oxydes de fer à associer à une activité artisanale ou manufacturière (Le Borgne, 1955 ; Mullins, 1974 ; Marmet, 2000). Trois zones d’activité artisanale et deux zones de probables rejets ont été distinguées ainsi que de fortes valeurs à susceptibilité magnétique, très localisées (Fig. 3, n°2), entourées par ce qui semble être un aménagement léger en « L », possiblement une enclume. Les vestiges de ce secteur à vocation économique se développent également dans la partie NE de l’emprise où ils sont extrêmement arasés et largement tronqués par les fondations de la villa contemporaine sus-jacente. Ils ont livré des fosses particulièrement riches en déchets sidérurgiques (scories) de différentes natures et gabarits qui témoignent des multiples tâches et productions effectuées sur l’emprise. L’observation d’une fosse atelier associée à un linéaire ou conduit oblongrenvoie d’ailleurs pleinement au schéma organisationnel et à l’agencement des petits ateliers métallurgiques en fosse, où ces conduits sont interprétés soit comme l’emplacement d’une tuyère, soit comme un canal d’évacuation (Fig. 1).

La dernière phase de réfection de la voie

Cette dernière phase de l’occupation s’installe pour partie sur une couche de remblai vraisemblablement liée à la dernière réfection du réseau viaire observé sur l’emprise et concerne assez spécifiquement la voie de Geneva. En effet, à la fin du Haut-Empire, le tracé de la voie de Genève est sensiblement modifié et se décale d’environ 3 à 4 m à l’ouest de son tracé originel. La voie se distingue alors par différents niveaux de recharge en terre argileuse alternant avec d’épais niveaux de cailloutis compacts et indurés qui surélèvent sensiblement l’axe. Cette dernière phase de réaménagement du réseau viaire s’accompagne d’aménagements bordiers parallèles à l’axe nord sud. Ils visent à accroître la largeur de l’axe viaire en le dotant de deux types d’aménagement de trottoir ; le premier, situé à l’Ouest, est constitué d’un mortier de chaux sableux, maigre, de couleur grisâtre, compact et induré tandis que le second, installé dans un creusement, s’apparente à une sorte de niveau de terre battue, riche en graviers, galets et TCA. (Fig. 1, Fig.2 n°2 et 11). Cette réfection du réseau viaire signe une politique urbaine d’ampleur et met un terme à l’occupation du grand bâtiment reconnu à l’ouest de l’emprise en recouvrant les vestiges conservés de son élévation.

Conclusion

Ainsi, par quatre fois, la restructuration du réseau viaire de la parcelle a contribué à la réorganisation de l’occupation de ce secteur à vocation économique, dont l’emprise est à situer dans l’espace urbain de la ville du Haut-Empire de la cité de Boutae (Fig.2 n°11). L’absence de vestiges postérieurs au IIIe s. suggère une réduction de l’espace urbain au cours de cette période qui correspond au schéma de l’évolution de l’agglomération et plus largement à celui observé au sein des cités alpines et régionales.

L’emprise semble demeurer déserte jusqu’aux premiers minages du XIXe s. inventoriés sur la parcelle.

Les études se poursuivent actuellement en laboratoire ou l’analyse combinée des données de terrain et des études spécialisées permettront d’affiner notre compréhension du site.

RO : Yannick Teyssonneyre

ROA : Cécile André Chaze