PIERRELATTE (26) – Rue Pierre Larousse

Entre début mai et fin juillet 2021, plus de 12 000 m² ont fait l’objet de fouilles archéologiques à Pierrelatte (26) en amont du projet de construction d’un supermarché Lidl. Ces recherches ont permis d’identifier près de 600 vestiges archéologiques répartis sur plusieurs phases d’occupation, circonscrites entre le Néolithique final et le 19 e siècle.

Implanté à 31 km au nord d’Orange et à 25 km au sud de Montélimar, le site de Pierre Larousse est situé à 53 m d’altitude, au centre de la plaine alluviale du Tricastin, limitée par les défilés de Donzère au nord et de Mondragon-Mornas au sud et bordée de versants formés de calcaires et marnes crétacés et tertiaires.

D’un point de vue géomorphologique, l’emprise fouillée est implantée sur des alluvions holocènes de la plaine Triscastine recouvrant l’intégralité de l’emprise. Dans sa partie occidentale, une zone humide, peut-être formée par le système Berre-Echaravelle, a été observée sur une amplitude stratigraphique de près 1,4 m. Les premières phases de comblement tendent à illustrer une forte activité sédimentaire caractérisée par d’importants dépôts de décantation, potentiellement situables entre l’Holocène et la fin du Néolithique final et/ou du Bronze ancien, période durant laquelle les premières traces d’occupation ont été reconnues sur l’emprise. Elles sont par la suite scellées par des niveaux argileux gris parsemés de graviers qui plaident en faveur d’une hydromorphie latente du secteur au cours de la période antique. Signalons également l’existence d’un grand chenal traversant la parcelle depuis son angle Nord-Est jusqu’à sa partie Sud-Ouest. Les dépôts limono-argileux et homogènes de ce paléochenal traduisent un relatif calme hydrologique sur lequel s’implante notre établissement antique. Le comblement de ce dernier contraste avec ceux des trois chenaux reconnus dans la partie sud de l’emprise qui sectionnent violemment les dépôts alluviaux de la terrasse de l’holocène (Fig.1).

Parmi les quatre grandes phases chronologiques inventoriées (Néolithique final/Bronze ancien ; Haut-Empire ; Antiquité Tardive ; XIXe s.), les premières traces inventoriées de l’occupation se rapportent à une occupation funéraire localisée dans la partie sud-ouest de l’emprise, en bordure de la zone humide.

Fig.1 : Plan masse des vestiges du site de Pierrelatte. Crédit : Éveha, 2021.

Du Néolithique final aux étapes récentes du Bronze ancien (2800 / 1800 av. J.-.C)

La zone humide est occupée par un monument funéraire d’exception en bordure duquel la sépulture d’un immature de 4 à 6 ans a été mise en évidence. Il a été inhumé en position fœtale, dans un espace vide, à côté de vestiges domestiques épars (foyer à pierres chauffées, fosses de rejet, TP). Sa localisation dans la partie sud-ouest de l’emprise tend à accréditer la périphérie d’une occupation bien plus vaste que celle envisagée par la fenêtre de fouilles.

Le monument funéraire de Pierrelatte se rapporte au type des tombes dîtes « à dalles », connues entre le Néolithique Moyen et le Bronze ancien. Cette structure funéraire sub-mégalithique est établie dans une fosse de 3 m de long pour 2,75 m de large et 1 m d’épaisseur. Deux phases de creusement y sont clairement observables (Fig.2, n°10). Ce monument présente deux états de construction ; il est caractérisé par un coffre implanté au centre de la fosse, lequel est recouvert d’un amas de galets se développant sur toute son emprise. Il est principalement composé de dalles gréso-calcaires très poreuses, très probablement issues des gisements de Clansayes et Saint-Restitut où ces deux principaux faciès de molasses lacustres du Miocène sont observables. Les observations effectuées sur l’architecture du coffre du monument révèlent une construction d’exception (Fig.2, n°4). En effet, la dalle de couverture est taillée de façon sub-circulaire, des encoches adaptées au plan du coffrage ont été aménagées en-dessous pour rendre l’ensemble hermétique (Fig.2, n°4). Les parements verticaux et la dalle positionnée à la base du coffre présentent des singularités analogues (Fig.2, n°4). Des encoches apparaissent à la jonction des dalles latérales, facilitant leur imbrication les uns dans les autres. Cette particularité est également observable au niveau de la dalle sous-jacente, également facettée, ainsi qu’au niveau des parements verticaux du coffre, encastrés les uns dans les autres (Fig.2, n°9). Ces entailles assurent l’étanchéité et l’imbrication des différents dalles mégalithiques du coffre. Elles induisent une préparation en amont de chaque dalle et des essais d’assemblages avant leur mise en place finale dans la fosse. Ces constats sont tout à fait atypiques ; parmi les éléments remarquables, signalons les ajours observés dans les dalles, assurant le blocage du monument pour sans doute retenir la terrasse et l’astucieux système de blocage en pierres visant à niveler la construction. De plus, la calcification observée sur la dalle de couverture montre qu’elle a fait l’objet d’au moins un déplacement. En effet, elle ne reposait pas dans les encoches prévues pour accueillir les parements. Cela permet d’expliquer en partie la présence de deux individus adultes, mis en réduction au nord-ouest de la fosse, dans les parties supérieures du comblement du monument, au niveau de sa couverture en galets (Fig.2, n°2-3). Il s’agit d’une femme et d’un homme adulte, réduits dans la couverture en galets. Ces galets semblent d’ailleurs avoir été soigneusement déposés car les ossements sont dans leur majorité entiers, même les plus fragiles, comme par exemple les côtes. Celles-ci sont d’ailleurs regroupées et alignées dans une même position, traduisant parfaitement le geste de récupération de ces ossements. De même, les deux coxaux identifiés ont été retrouvés à proximité immédiate de fémurs et l’unique sacrum sur un os coxal. Il ne semble donc pas impossible que les deux sujets aient été prélevés de manière individuelle. Deux tessons de céramique attribuables aux phases récentes du Bronze ancien permettent de dater ces réductions et par la même la dernière inhumation au sein du coffre. La fouille de l’intérieur du coffrage a permis de dégager le squelette d’un homme adulte complet dont l’âge est compris entre 30 et 40 ans. Ce troisième sujet a été déposé sur le dos, les jambes repliées sur la gauche, le bras droit sur le bassin et le gauche le long du corps (Fig.2, n°4). Mais le coffrage, trop petit pour lui, a contraint la tête et engendré une surélévation du haut du corps (Fig.2, n°4). La percolation progressive a débuté assez rapidement lors de la décomposition, puisque l’ensemble des ossements repose sur 1 à 2 cm de sédiment. La présence d’un talus droit supplémentaire, déposé à côté des pieds, pourrait être mise en relation avec les réductions observées dans la couronne de galets.

Fig. 2 : 1 : Phase d’apparition du monument 2 : Passe 1 et détail de la localisation de la sépulture de l’immature ; 3 : Apparition de la dalle de couverture et des réductions ; 4 : Vue du squelette ; 5 : Premier niveau de remblai ; 6 Détail du remblai de blocage inférieur ; 7-8 : Bloc peint avec et sans traitement ; 9 à 11 : Détail des passes de démontage du coffrage. Crédit : Éveha, 2021.

Le dégagement des fondations de l’architecture du coffre a en outre permis de mettre en évidence les éléments crâniens d’un quatrième individu, découverts dans les phases de remblais visant à bloquer l’architecture du coffre dans sa partie inférieure. Ce dernier semble par ailleurs avoir subi une trépanation. À l’instar des bordures orientales et occidentales où des dalles de même facture que celles du coffrage ont été mises au jour, les parties septentrionales et méridionales du creusement inférieur montrent que les parements du coffre ont été bloqués par différentes phases de remblais, mêlant des matériaux remaniés issus de la terrasse alluviale et de la zone humide ainsi que d’autres éléments anthropiques rapportés, identifiables à des amas de galets et de blocs non taillés, parfois brûlés, de petit module, aux côtés d’ensemble de très moyenne à très grande taille, généralement taillés et/ou polis (Fig.2, n°5-6). L’un d’entre eux présente des pictogrammes peints. Il s’agit vraisemblablement d’un motif figurant des points noirs disposés à intervalles réguliers sur fond de pigment rouge, sur la surface lisse du bloc (Fig.2, 7-8). Notons également la présence, sur la dalle de couverture, d’un probable rostre encadré de deux encoches, qui plaiderait en faveur d’une utilisation originelle en forme de stèle à figuration anthropomorphe. Ces constats, associés aux ajours observés signent là encore les vestiges d’une première construction architecturée plus ancienne. S’agit-il d’éléments complètement indépendant qui se retrouvent remobilisés en tant que calage autour de ce coffre ou des matériaux démantelés d’un premier monument possiblement contemporain des éléments de décors peints ? Si la question reste évidemment ouverte, on rappellera que ce type de décors qui oriente vers une datation centrée sur le Néolithique final (D’Anna et al. 2015), associés aux autres éléments lapidaire disposés contre les parois du coffre, pourraient potentiellement expliquer la taille disproportionnée du creusement par rapport aux dimensions du coffre implanté dans la partie centrale (Fig.2, n°5, 6, 9 et 10). Quoi qu’il en soit, ce monument pourrait être considéré comme l’élément structurant d’une occupation funéraire plus vaste dont la localisation en bordure de la zone humide apparemment aménagée ne serait pas anodine (Fig.1).

Le Haut-Empire (Ier – IIe s. ap. J.-C.)

En dehors des quelques fosses antérieures à l’établissement, recoupées par ses fondations en galets et dont la datation large comprise entre le Ier av. J.-C. et le tournant de notre ère, l’occupation du Haut-Empire est d’abord caractérisée par l’installation, sur une partie du tracé d’un paléo-chenal, d’un bâtiment au plan atypique. Ce dernier est parfaitement orienté sur le cadastre B d’Orange à la limite de quatre centuries, à proximité immédiate du tracé supposé de la voie reliant Orange à Montélimar (Fig.1).

D’un point de vue planimétrique, ce bâtiment oblong observé sur près de 85 m de long pour 25 m de large est doté d’un long portique constitué d’au moins 19 bases de piliers se développant au-devant du mur de sa façade méridionale (Fig.1 ; Fig.3, n°1). Construites sur un hérisson de galets, ces bases de piliers quadrangulaires de 0,9 m de côté sont conservées sur 3 à 4 assises de blocs calcaires grossièrement équarris. En dehors de ces bases inégalement conservées qui supposent l’existence d’un très long portique, l’intégralité des matériaux calcaires du bâtiment a été récupérée à l’Antiquité tardive. Les espaces de circulation de cet établissement sont marqués par les interruptions des galets en fondation (Fig.1 ; Fig.3, n°2). Plusieurs éléments attestent l’existence d’un étage au niveau des deux ailes observées ; d’une part, la présence de contreforts implantés à intervalles réguliers sur les murs périmétraux des façades occidentales et septentrionales. D’autre part, la mise en évidence du retour occidental du portique dont les bases, largement spoliées, sont implantées tous les mètres au niveau de ce secteur. Ces constats sont confortés par la présence d’un pilier d’angle situé à l’angle Nord-ouest de l’édifice (Fig.1). Par ailleurs, la présence d’un piédroit découvert sur le mur du fond de portique suggère un accès massif à l’aile nord (Fig.1). Son pendant devait encadrer au moins deux bases du portique (une seule base d’écart constituerait un écueil au centre de l’accès) et suggère un accès particulièrement large à l’établissement. À moins qu’il ne s’agisse d’une entrée déportée, tout invite ici à caractériser une ouverture d’ampleur située au centre du bâtiment. Ce dernier mesurerait alors 115 m de long pour 25 m de large (Fig.1). Ces dimensions hors normes pour un bâtiment agricole appellent des capacités de stockage très importantes et une production sans doute en partie destinée à l’export.

Fig. 3 : 1 : Vue du complexe artisanal de l’angle NO de l’édifice ; 2 : Détail des hérissons de galets de l’édifice. Crédit : Éveha, 2021.

De ce point de vue, si le plan de la construction occidentale semble très proche de celui de certaines tours greniers (Révillon 1994), la présence d’un complexe artisanal hors normes, en fosse, se développant au cours du premier état de l’occupation dans la partie nord de l’aile ouest, pourrait lui conférer une autre fonctionnalité (Fig.3, n°1). En effet, les fosses rectangulaires, circulaires et en « T » se développant en symétrie sur 14,2 m de long et 7,1 m de large, sont vraisemblablement contemporaines de la première phase d’installation de cet édifice. La construction est structurée par une fosse en « T » de 7,10 m de long pour 7,10 m de large, ses extrémités font face à deux fosses rectangulaires de 2,8 par 1,9 m de large. Ces structures aux parois étanchéifiées par des apports argileux présentent des aménagements et/ou négatifs ancrés au fond de leur creusement. Au centre de cet ensemble, on trouve une fosse de plan circulaire de 1,4 m de diamètre. L’ensemble est bordé à l’est par une fosse de 7,10 m de long pour 1,9 m de large et deux autres de moindres dimensions dont l’une est intégralement comblée par des fragments de mortier hydraulique. Le plan central en « H » de ce complexe renvoie au plan générique d’un pressoir. Toutefois, à ce stade, les dimensions de ce complexe fossoyé, hors normes, conservé entre 1,4 à 1,8 m, incitent à considérer notre proposition de lecture comme une hypothèse de travail (Fig. 3). Son agencement semble avoir été intégralement démantelé et remblayé par des sédiments alluviaux autour de 40 ap. J.-C. Son armature, vraisemblablement en bois, pourrait avoir supporté une partie de la charpente de l’édifice. Son démantèlement est probablement lié au rehaussement des niveaux de sol par l’apport d’un remblai limono-argileux disposé sur l’ensemble du bâtiment et à sa périphérie immédiate. Il donne lieu à une subdivision de l’aile nord par l’adjonction de murs de refend moins profondément fondés. Cet établissement associé à un puits à eau situé au-devant du portique pourrait être délimité par un fossé situé à l’ouest et axé sur son orientation (Fig.1  ; Fig.3). Il ouvre sur une surface cultivée à l’est matérialisée par un canevas de fosses de plantation de plan rectangulaire (1 x 0,6 m) à destination vraisemblablement arboricole. À l’ouest du fossé périmétral, un second canevas de fosses quadrangulaires également espacées particulièrement profondes, parfois associées à des négatifs de tuteurs, illustre une seconde plantation arboricole dont la production est sans doute différente de celle observée à l’est (Fig.1 ; Fig.3). Si sa localisation en bordure de voie tend à plébisciter une dépendance liée à un relai routier, celle d’une annexe d’une grande villa ne peut pour l’heure, être écartée (Fig. 3 ; 4).

Fig. 4 : Proposition schématique et idéalisée de l’établissement de Pierrelatte. Crédit : Éveha, 2021.

L’Antiquité tardive (III-Ve s. ap. J.-C.)

L’occupation de l’Antiquité tardive prend place sur l’emprise de l’établissement du Haut-Empire et peut être datée entre le IIIe et le Ve s. ap. J.-C.

Cette occupation semble se concentrer sur l’emprise de l’établissement avec l’implantation d’un grand bâtiment sur poteaux fondé sur les niveaux compacts de la terrasse (Fig.1 ; Fig.2 n°14). Malgré la partie occultée par la grande fosse datée de la période contemporaine, le plan désigne un bâtiment oblong de fonction agricole, sans doute de stabulation, possiblement lié à un petit aménagement comme une aire de battage (Fig.1). Cet ensemble pourrait également être associé à une seconde construction étroite et allongée, bâtie sur six poteaux, qui pourrait être identifié à un silo doté d’un plancher surélevé (Fig.1 ; Fig.2 n°14). Cette occupation s’étend également au sud-ouest de l’emprise, au niveau de la zone humide. Elle est illustrée par la périphérie de constructions sur poteaux se développant pour partie au-delà de l’emprise. L’ensemble pourrait également être associé à un canevas de plantations, moins ordonné que celui observé pour le Haut-Empire. Si cet ensemble plaide en faveur d’une occupation agraire, il est également associable à des constructions de petite envergure campées dans l’espace du portique et l’emprise du bâti de l’édifice du Haut-Empire. Construites sur solins de pierres ou sablières basses et trous de poteaux, ces modestes constructions utilitaires pourraient être mises en corrélation avec les activités liées à la récupération des matériaux de l’établissement du Haut-Empire et notamment les matériaux calcaires des fondations des porteurs (Fig.1 ; Fig.2 n°14). Elles appellent, dans un périmètre immédiat, l’existence d’un four à chaux lié à cette occupation dont nous n’avons là qu’une partie de l’espace économique. Si une nécropole contemporaine de l’occupation a été découverte anciennement dans un périmètre immédiat au sud de l’emprise (Planchon, Bois, Réthoré 2010), la localisation de l’habitat de cette occupation reste ouverte.

L’occupation contemporaine (19e s.)

Les très fortes crues connues au XIXe siècle sur le Rhône moyen et inférieur sont datées des 3 novembre 1840 et 31 mai 1856. Elles pourraient être à l’origine de la création des trois chenaux observés sur le site (Fig.1). Dans trois endroits différents, les lits asséchés de ces chenaux nouvellement créés accueillent un enchevêtrement de carcasses découpées d’équidés. Une recherche aux archives de Pierrelatte permettra peut-être de documenter cette pratique associée à la récupération des peaux destinées aux tanneurs, du crin pour les bourreliers et les tapissiers. En tout, il s’agit d’une trentaine de carcasses d’équidés dont les deux tiers ont été mis en évidence dans la partie sud-est de l’emprise sur près de 50 m² (Fig.1 ; Fig.5). Ce lot, certes récent, est toutefois inédit dans ce secteur géographique. Le recouvrement par une phase de comblement alluvial atteste d’une forte intensité hydrologique qui pourrait être mise en relation avec la crue de 1856. Cette année-là, un débit du Rhône de 6000 m3/s a été enregistré à Givors, 9500 m3/s au Teil et 12500 m3/s à Beaucaire. Ces crues exceptionnelles pourraient être à l’origine de la formation des chenaux observés sur l’emprise. Elles constituent un intervalle chronologique privilégié dans lequel les carcasses d’équidés datés par radiocarbone entre 1799 et 1940 ( 151 ± 10 cal) auraient pu être rejetées. Elles sont à mettre en lien avec l’angle d’un parcellaire situé dans la partie NE de l’emprise, mais aussi avec une série de plantations de forme quadrangulaire (1,5 x 1,5 m) dans lesquelles des fragments de céramique attribuables aux productions récentes de Dieulefit ont été recueillis. L’occupation a été par la suite scellée par une épaisse couche d’assainissement et de nivellement de la dépression créée par les crues du XIXe s., vraisemblablement autour des années 1950, en préalable de la création des jardins ouvriers implantés par lopins sur la parcelle et dont les importantes fondations bétonnées, parfois mises au jour, témoignent sporadiquement de l’existence de cabanons plus ou moins construits.

Fig. 5 : Vue zénithale des carcasses d’équidés localisés au SE de l’emprise. Crédit : Éveha, 2021.

Responsable d’opération : Yannick Teyssonneyre

Adjoint : Fabrice Laurent

Anthropologue : Isabelle Bouchez

Cartographie / Topographie : Griscka. Bredow