SAINT-PAUL-LÈS-DAX (40) – Céros / Les Jardins de Lestrilles

Les fouilles menées sur le site de Céros – les Jardins de Lestrilles à Saint-Paul-Lès-Dax (40) ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Pierre Dumas-Lattaque, assisté par Benjamin Durand pour la partie antique, Pauline Jaccard pour la partie anthropologie, Xavier Lhermite et Nora Hounieu pour la partie médiévale et moderne. Elles interviennent dans le cadre du projet d’aménagement de lotissement de SGE immobilier. Les investigations archéologiques, menées sur 2,3 ha, ont permis de mettre au jour des vestiges datant de l’Antiquité, du haut Moyen Âge, du Moyen Âge et de l’Époque moderne (Fig. 1).


Fig. 1 : plan général des vestiges toutes périodes confondues. Crédit : Éveha, 2022.

L’Antiquité : une villa d’envergure

Le site se situe à environ 3 km de la ville antique de Dax, en bordure d’un plateau qui surplombe la vallée de l’Adour. La première occupation découverte sur le site est datée de l’époque antique. Il s’agit d’une villa gallo-romaine dont l’intégralité de la pars urbana* se situait dans l’emprise de la fouille ainsi qu’une bonne partie de la pars rustica*. Plusieurs phases ont pu être identifiées lors de la fouille mais restent à confirmer après les études du mobilier. (* se référer au lexique en fin d’article)

La phase 1

La première phase daterait du Ier siècle ap. J.-C. et se compose de bâtiments sur poteaux porteurs. La partie résidentielle de l’établissement, dite pars urbana, semble représentée par un unique bâtiment d’environ 16 m de long pour 8 m de large, bâti sur poteaux avec des murs en argile qui ont été retrouvés sous la forme de remblai utilisé pour servir de fondation au bâtiment de la phase suivante (Fig. 2). Cette couche est accompagnée par un niveau d’occupation qui a livré un mobilier abondant et varié.

Dans la partie agricole, ou pars rustica, trois à quatre bâtiments sur poteaux pourraient être rattachés à cette première phase (Fig. 3).

Fig. 2 : trou de poteau associé au niveau d’argile correspondant à un premier état de la villa. Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 3 : trou de poteau d’un des bâtiment de la pars rustica surmonté par le mur du bâtiment qui l’a remplacé au cours de l’Antiquité. Crédit : Éveha, 2022.

La phase 2

Dans un deuxième temps, probablement au IIe siècle ap. J.-C., la villa connaît une phase de « pétrification » de son bâti (Fig. 4 et 5).

Fig.4 : vue générale de la villa. Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 5 : plan de la zone de la villa. Crédit : Éveha, 2022.

Le bâtiment sur poteau de l’aile nord est ainsi rasé pour faire place à un bâtiment construit avec des murs en garluche* assez massifs (60 à 70 cm de large) qui reprend peu ou prou l’emplacement du premier état. Ce bâtiment, qui mesure 20 m par 6 m, est divisé en trois salles par des murs de refend (Fig. 6). Une canalisation permettant l’évacuation de l’eau est également construite avec ce bâtiment mais son lieu de départ n’a pas été identifié avec précision ce qui ne permet pas de définir précisément sa fonction (Fig. 7a et 7b). La présence de ces murs massifs et d’une maçonnerie isolée pouvant être interprétée comme un escalier fait penser qu’il existait peut-être un étage au-dessus de cette série de salles. Par la suite, des extensions sont réalisées, d’abord au sud, avec l’ajout d’une pièce centrale, carré de 6 m de côté, qui desserre quatre pièces allongées et symétriques de part et d’autre de la salle centrale. Enfin, une dernière extension est réalisée à l’est avec l’ajout de deux pièces en nord-sud.

Fig. 6 : vue de l’aile nord-est de la villa. Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 7a : la canalisation qui fonctionne avec l’aile nord-est de la villa. Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 7b : la canalisation qui fonctionne avec l’aile nord-est de la villa. Crédit : Éveha, 2022.

L’aile ouest concentre les salles chauffées par le sol et semble contemporaine de l’aile nord puisqu’elle est parfaitement perpendiculaire à ce premier état (Fig. 8). Cette aile se compose de quatre salles chauffées par le sol, associées à des pièces plus petites. Leur évolution est moins bien comprise que pour l’aile nord en raison de la plus grande présence de tranchées de récupération en lieu et place des murs. On observe néanmoins la présence d’une pièce chauffée par le sol à l’extrémité nord-ouest de la villa (5,7 m par 5 m) mais dont il ne reste que les murs extérieurs et l’alandier. Tout l’espace intérieur a été démoli par les occupations postérieures ce qui ne permet pas de connaître le type de chauffage par le sol (hypocauste ou canaux rayonnants). Plus au sud, une deuxième pièce chauffée par le sol est dotée de canaux rayonnants pour diffuser la chaleur (Fig. 9). C’est la seule salle de la villa à avoir conservé son niveau de circulation de l’époque. Des fragments d’enduits peints ont été découverts à proximité, ils devaient probablement décorer les murs de cette salle. Les deux pièces situées au sud sont interprétées comme l’espace thermal de la villa. La salle nord en forme de demi-cercle (3,6 m par 3 m) a livré un système de chauffage par le sol à canaux rayonnants dont les murs sont construits en mortier de tuileau* (Fig. 10). Deux états de cette salle sont visibles par la reprise de la chape des canaux rayonnants. La pièce sud est une pièce thermale classique avec un chauffage par hypocauste* sur pilettes (Fig. 11). Au moins deux états sont visibles, dans le premier, la salle mesure 5 m par 2,70 m. Dans le second, une extension carrée de 2 m de côté est ajoutée dans l’angle nord-ouest. C’est peut-être à cette occasion que les pilettes les plus proches de l’alandier, situé au sud, sont reprises. Des tubuli * sont réutilisés en pilettes pour soutenir les suspensura*. Une salle abritant ce qui pourrait être un bassin a été identifiée à l’est de l’alandier. Ces espaces sont reliés entre eux par des pièces à la fonction indéterminée et au mauvais état de conservation.

Fig. 8 : aile ouest de la villa en cours de fouille. Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 9 : pièce chauffée par le sol par un système de canaux rayonnants. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.10 : pièce thermale en abside chauffée par le sol par un système de canaux rayonnants. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.11 : salle des thermes chauffée par hypocauste. Crédit : Éveha, 2022.

L’aile sud-est présente un désaxement par rapport au reste de la villa sans que l’on puisse en expliquer la raison (à priori, il n’agit pas d’un problème de physionomie du terrain puisque celui-ci a été largement remblayé dans les zones qui le nécessitaient). Ce décalage pourrait être dû à une phase de construction différente et, à priori, postérieure au reste de la villa. Deux phases de construction, au moins, ont été identifiées. Dans un premier temps, cet espace se compose d’un péristyle* (Fig. 12), situé au centre de la villa, qui desserre une grande pièce carrée au sud, d’environ 10 m de côté qui aboutit elle-même à une pièce en abside tout au sud de la villa (Fig. 13). Cette dernière pourrait correspondre, par sa forme, à une pièce de réception. Le péristyle se compose d’une galerie à l’ouest, au sud et à l’est (la partie nord n’a pas pu être bien identifiée en raison de démolitions postérieures). Des bases de colonnes/piliers/poteaux ont été observées sur le côté donnant sur l’intérieur du péristyle qui devait probablement être un espace de type jardin. Dans un deuxième temps, la grande salle au sud du péristyle est divisée en deux et des pièces sont ajoutées de part et d’autre afin de créer un alignement de cinq salles de mêmes dimensions entre le péristyle* et la salle en abside. Comme pour l’aile nord, la taille des murs et la présence d’une maçonnerie isolée interprétées, dans l’état des connaissances, comme un escalier montre que la présence d’un étage au-dessus de ces pièces est envisageable. Une série de salles est également présente à l’est du péristyle mais leur état de conservation ne permet pas de déterminer de phase de construction.

Fig. 12 : canalisation (au nord) et galerie du péristyle (au sud). Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 13 : salle en abside située au sud de la villa. Crédit : Éveha, 2022.

Deux puits ont été identifiés à proximité de la villa, un au sud-ouest, à proximité immédiate des thermes et un au nord-est, à proximité de l’aile nord. Une autre structure, située au niveau de l’espace thermal, pourrait correspondre à un puits mais l’effondrement des parois du sondage n’a pas permis d’aller vérifier cette hypothèse (Fig. 14).

Fig. 14 : puits situé au nord-est de la villa. Crédit : Éveha, 2022.

Si le phasage des différents états de la villa n’est pas encore arrêté, l’observation des tegulae * montrent plusieurs phases de construction : une première lors du dernier quart du Ier siècle ap. J.-C., une deuxième au milieu du IIe siècle ap. J.-C., une troisième début IIIe siècle ap. J.-C., et une dernière au cours du IVe siècle ap. J.-C.

Dans la pars rustica, le phénomène de « pétrification » est également visible au niveau des bâtiments agricoles notamment ceux du nord où les bâtiments sur poteaux sont remplacés par des bâtiments bâtis avec des murs maçonnés ou au moins des solins. Quelques fours et foyers ont également été identifiés dans cette partie, dont un four domestique bâti en tegulae (Fig. 15, 16 et 17).

Fig.15 : aménagement composé de deux vases de stockage encadrant une brique qui a pu servir de foyer. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.16 : four culinaire construit en tegulae. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.17 : bâtiment agricole en dur de la pars rustica. Crédit : Éveha, 2022.

Un lieu de culte au Moyen Âge

La période de la fin de l’Antiquité et du haut Moyen Âge n’est pas encore bien cernée. Cependant, la fouille a montré qu’un lieu de culte s’installe dans l’angle nord-ouest de la villa à l’emplacement de la salle chauffée par le sol et qu’il perdurera à l’époque médiévale jusque vers le milieu du XVIIe siècle avec la présence d’une église et d’un cimetière associé.

L’église

Lors de l’installation d’un lieu de culte dans la villa et de l’inhumation des premiers défunts, la villa ne semble pas totalement abandonnée, comme le montre la quasi-absence de sépultures dans les salles de la villa qui entourent l’église. Les premières inhumations en relation avec le lieu de culte ne sont pas bien identifiées, il est possible qu’elles aient été détruites lors de la réfection de l’église au Moyen Âge, au cours de laquelle un décaissement a été réalisé au niveau de la salle chauffée par le sol. De manière générale, les sépultures les plus anciennes n’ont pas livré de mobilier et leur datation reste pour le moment largement inconnue. De même, les premiers états de l’église ne sont pas bien identifiés, il est d’ailleurs possible que des salles de la villa aient été réutilisées. Un éventuel chevet carré a été identifié à l’est du dernier état de l’église mais sans qu’il soit possible de le dater pour l’instant. Dans son dernier état connu, il s’agit d’une église à nef unique et chevet plat avec un sol en tomettes (dont l’utilisation dans la construction ne débute qu’à partir du XIIe/XIIIe siècle, ce qui donne une indication sur un état antérieur (Fig. 18a et 18b).

Fig.18a : église du Moyen-Âge dotée d’un sol en tomette. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.18b : église du Moyen-Âge dotée d’un sol en tomette. Crédit : Éveha, 2022.

La découverte de cette église et des sépultures associées est tout à fait inattendue. De rapides recherches ont montré qu’il s’agirait de l’église Saint-Sauveur de Quillac, mentionnée dans une liste d’églises dépendantes du diocèse de Dax du dernier tiers du XIIe siècle (acte 174 du cartulaire édité). Cependant, le vocable « Saint Sauveur » évoque une fondation plus ancienne puisqu’il s’agit d’un vocable donné durant le haut Moyen Âge. Par ailleurs, cette église avait totalement disparu des mémoires puisqu’elle n’apparaît plus sur la carte de l’Atlas de Trudaine datée du milieu du XVIIIe siècle, ni a fortiori, sur le cadastre napoléonien du XIXe siècle. Une dernière source écrite de 1527 nous apporte des indices sur le statut de cette église car elle n’apparaît pas dans un rôle de décime de cette date (du moins elle n’était plus desservie car la taxe du décime était prélevée sur le revenu du prêtre ou affectataire du sanctuaire, le bâtiment pouvait donc potentiellement subsister ainsi que le cimetière). Ce dernier point semble confirmé par la découverte de monnaies datant du règne de Louis XIII dans les sépultures les plus récentes ce qui daterait l’abandon définitif de l’église et du cimetière vers le milieu du XVIIe siècle.

Des vestiges de l’époque médiévale, tels que des trous de poteaux, des fosses et des silos, ont également été découverts dans la zone orientale de la fouille (Fig. 19).

Fig. 19 : silo découvert dans la zone orientale. Crédit : Éveha, 2022.

Le cimetière

La fouille des structures funéraires du site de Saint-Paul-Lès-Dax a révélé la présence d’un cimetière de taille importante et observé vraisemblablement dans son intégralité : près de 305 sépultures en inhumation ont ainsi été fouillées et prélevées. La majorité de ces structures se concentrait à l’ouest de la petite église, tout en s’étendant largement au nord et au sud de cet édifice. Quelques sépultures isolées ont par ailleurs été découvertes sur l’emprise de la villa romaine, plus à l’est, et d’autres étaient rassemblées dans des tranchées de récupération orientées selon un axe ouest-est, au sud-est de l’emprise de la fouille. Malgré la forte densité de structures funéraires dans certaines zones, des recoupements entre elles n’ont été que rarement identifiés. Les tombes étaient dans leur vaste majorité des sépultures primaires individuelles, bien que quelques sépultures plurielles d’individus immatures aient été identifiées le long du mur sud de l’édifice religieux. Les structures étaient le plus souvent orientées selon un axe ouest-est, les inhumés y étaient allongés sur le dos, têtes à l’ouest (Fig. 20 à 23). Des exceptions ont cependant été relevées, autant dans la position des inhumés (quelques-uns ont été déposés sur le ventre, d’autres sur le côté, et un en position fœtale) que dans l’orientation des fosses sépulcrales (tête à l’est, fosse nord-sud ou sud-nord, …) (Fig. 24). La conservation osseuse, bien que diverse, est apparue comme étant souvent bonne, voire très bonne. Quelques sépultures contenaient, en plus d’un inhumé, des éléments de calage ou des aménagements funéraires sommaires, principalement constitués de pierres locales colorées (garluche, alios) et de fragments de terres cuites architecturales prélevés sur les ruines de la villa. Enfin, un nombre restreint de sépultures a livré du mobilier archéologique (monnaie, coquille Saint-Jacques, perles, boucles de ceinture, pendentif, …) et a permis de situer la fin probable de l’occupation funéraire du site à l’Époque moderne. Les tombes les plus anciennes n’ont pour l’heure pas pu être datées, même si la disposition des sépultures, la position des inhumés et la rareté des dépôts sont de forts indices quant au caractère médiéval du cimetière.

Fig.20 : sépulture primaire d’un individu périnatal. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.21 : sépulture primaire d’un individu immature. Crédit : Éveha, 2022.
Fig. 22 : sépulture primaire d’individu adulte. Crédit : Éveha, 2022.
Fig.23 : sépulture primaire d’individu adulte. Crédit : Éveha, 2022
Fig.24 : sépulture primaire d’un individu adulte inhumé dans une position atypique, sur le ventre, les avants-bras repliés sous le thorax. Crédit : Éveha, 2022.

Parmi les inhumés, tous les âges semblent avoir été représentés. A l’issue de la fouille et avant toute observation précise en laboratoire, les données de terrain, brutes, tendent à indiquer une répartition des âges selon les grandes tendances suivantes : environ 50 % d’individus adultes (ou de taille adulte), 30 % d’individus immatures (tailles immatures, grands immatures ou immatures) et de 10 % d’individus périnataux (fœtus, tous-petits de moins d’un an). Le degré de maturité des 10 % d’individus restant demeure pour l’heure indéterminé. Parmi ces individus, une trentaine environ a été installée dans une position atypique (autrement qu’allongé sur le dos) ou dans une fosse qui n’était pas orientée selon un axe ouest-est. Ces données préliminaires sont bien sûr vouées à être reprises pour être corrigées, complétées et affinées lors de l’étude anthropologique en post-fouille. La répartition des sexes chez les individus adultes sera explorée en laboratoire, tout comme l’analyse de l’état sanitaire des membres de cette population.

Le caractère complet du cimetière et la conservation générale des sépultures, relativement bonne, font du site de Saint-Paul-Lès-Dax un exemple exceptionnel d’occupation funéraire médiévale et moderne dans la région et au-delà. Son étude permettra d’aborder de façon complète les aspects sociaux et biologiques d’une population entière ou partielle des Landes aux périodes médiévale et moderne.

Les périodes moderne et contemporaine

Après son abandon, l’église est détruite et il semble qu’un certain nombre de blocs soit remployé pour la construction de la ferme de Céros qui a donné son nom au lieu-dit. Des éléments de baies et des inscriptions ont en effet été découverts dans sa maçonnerie.

Plusieurs vestiges sont en lien avec l’exploitation de cette ferme, comme les fosses de plantations observés au sud-ouest de l’emprise (qui pourraient correspondre aux plantations dessinés sur l’Atlas de Trudaine), d’autres fosses de plantation au nord-est à proximité immédiate de la ferme et des bas-fourneaux (dont la datation n’est pas encore connue mais qui semblent dater au moins du Moyen Âge et plus probablement de la période moderne (Fig. 25).

Fig. 25 : zone d’épandage de scorie issu de la réduction du minerai dans un bas-fourneau. Crédit : Éveha, 2022.

Les études du mobilier et des données récoltées se poursuivent actuellement et permettront d’affiner nos connaissances de ce site et de son occupation.

Petit lexique ….

Pars urbana : partie résidentielle de la villa

Pars rustica : partie agricole de la villa

Garluche : grès ferrugineux des Landes

Mortier de tuileau : mortier constitué en plus des composants habituels (sable, chaux et eau) d’inclusions de briques concassées.

Tubuli : brique creuses de forme quadrangulaire, qui assemblées les unes autres, formes des canaux juxtaposés verticalement sur les parement des murs permettant ainsi à l’air chaud de circuler.

Chauffage par hypocauste : système de chauffage par le sol. Des pilettes en terre cuire, rondes ou carrées et disposées à intervalles réguliers supportaient les dalles en mortier des sols sur lesquels étaient installés les piscines.

Suspensura : la suspensura est la dalle de mortier qui correspond au sol « suspendu » déposé sur les pilettes en terre cuite.

Péristyle : colonnade entourant la cour de la villa.

Tegula : tuile romaine, de forme rectangulaire, plate et munie de deux rebords sur les longs côtés.