VIEILLE-TOULOUSE (31) – Rue des Tuiliers – Borde Basse

Les fouilles menées sur le site de Vieille-Toulouse, Rue des Tuiliers – Borde Basse ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Anne Filippini dans le cadre du projet de construction d’une maison individuelle. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour les vestiges d’un atelier de potier ainsi que des structures fossoyées (fossés, fosses, trous de poteaux) datés de la fin du second âge du Fer (2e-1er s. av. J.-C.).

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MONTANS (81) – 3 impasse du Rougé

Les fouilles menées sur le site du 3 impasse du Rougé à Montans ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Simon Girond. Elles interviennent dans le cadre du projet d’extension d’un Centre de Conservation et d’Études (CCE) du mobilier archéologique, porté par la communauté de communes Gaillac-Graulhet Agglomération, et prennent ainsi la suite des recherches programmées menées entre 1991 et 1994 lors de la construction du CCE.

Nos investigations archéologiques ont permis de mettre au jour et d’étudier des niveaux et structures datant du premier âge du Fer au second Moyen Âge. La fenêtre de recherches, réduite à environ 140 m2 suivant l’emplacement de la future extension, s’est avérée relativement dense, avec une stratigraphie riche d’au moins sept niveaux d’occupation en lien avec un habitat aggloméré et des activités artisanales pour les périodes protohistoriques et antiques et, pour la fin de la période médiévale, avec le cimetière de l’église paroissiale Saint-Martin.

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TOULOUSE (31) – Parking cité administrative – Duportal

L’Université de Toulouse Capitole souhaitant se doter d’un nouveau bâtiment afin d’accueillir des installations sportives, le service de la médecine étudiante et du travail ainsi que des espaces d’enseignement à l’emplacement de l’ancien parking de la Cité Administrative, une prescription de fouille archéologique a été établie par le Service Régional de l’Archéologie en amont des travaux. Les fouilles menées sur le site ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Xavier Lhermite. Cette opération avait pour objectif de préciser la nature et la chronologie de l’occupation de ce secteur de la ville de Toulouse.

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AZEREIX (65) – ZAC Pyrénia

Les fouilles menées sur le site de la ZAC Pyrénia sur la commune d’Azereix (65) ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Guillaume Seguin. Elles interviennent dans le cadre du projet d’extension de la société TARMAC, spécialisée dans la maintenance aéronautique. L’opération a porté sur une superficie de 53 000 m². Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour deux principales périodes d’occupation. Le site a été fréquenté par l’homme au cours du Bronze ancien (2300/2200-1600 av. J.-C.).

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CAUTERÊTS (65) – Refuge Wallon-Marcadau

Dans le cadre du projet de réhabilitation du refuge Wallon-Marcadau dans les Hautes-Pyrénées, porté par la Communauté de communes de Saint-Savin, d’importants travaux d’adduction d’eau ont été réalisés. Un suivi archéologique, prescrit sur toute la longueur de l’adduction d’eau, a été mené à l’automne 2021 sous la responsabilité de Damien Gazagne.

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FOURQUEVAUX (31) – Carbonade – Parc du Griffon

Les fouilles menées sur le site de Fourquevaux au lieu-dit Carbonade ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Claire Pesenti. Elles interviennent dans le cadre du projet d’aménagement du lotissement du Parc du Griffon initié par AS Aménagement. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour deux occupations distinctes comprises entre la fin du Moyen Âge (15e s.) et le 19e s. sur un peu plus d’1 ha.

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Journée d’étude de la Fédération Aquitania

Le vendredi 13 décembre 2019, s’est tenue la journée d’étude de la fédération Aquitania sur le thème « Actualités de la recherche archéologique en protohistoire dans le sud-ouest de la France et le nord de l’Espagne  ».

À cette occasion, notre collègue Virginie Ropiot, Responsable d’Opération et Docteur en archéologie a pu présenter ses travaux sur l’établissement rural de la fin du second âge du Fer découvert à Capens (Haute-Garonne) dans le secteur de Biros et Péguillan.

CAHORS (46) – Rue du Port Bullier

Un suivi de travaux a été mené à Cahors (46) par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Célia Condello. Il intervient dans le cadre de la réhabilitation des réseaux humides en secteur sauvegardé à la jonction de la rue du port Bullier et du quai de Regourd qui surmonte le Lot.

Les remblais et les niveaux géologiques

Dans la tranchée de 28 m², ouverte pour l’assainissement, il a été nécessaire d’atteindre 3,50 m de profondeur sur le dernier tiers de l’emprise en raison de la surélévation du quai de Regourd depuis la rue du Port Bullier. Des remblais conséquents et de multiples réseaux ont été mis au jour au-dessus et au niveau des vestiges archéologiques. Aucun niveau géologique n’a été atteint, même à cette profondeur, et par conséquent aucun renseignement sur la géomorphologie alluviale du Lot n’a pu être recueilli.

Les vestiges archéologiques

Le niveau d’une ancienne une calade – rue pavée – de galets posés de chant a été découvert et suivi sur une grande partie de la tranchée. Cette calade est apparue entre 1 m et 2 m de profondeur, ce qui démontre le fort rehaussement du quai à l’époque moderne. Elle s’insérait entre un très long mur de pierres calcaire côté Lot, qui correspond a une délimitation parcellaire (enceinte médiévale, parcellaire moderne ?), et quelques apparitions de murs en parallèle côté ville, dont probablement le soubassement, en début de tranchée, de la porte Bullière connue dans les textes et l’iconographie. Plus loin, une arche massive en brique ,mise au jour au niveau le plus bas, se situe dans ce dernier alignement. Non traversante, elle ne peut par conséquent pas correspondre à l’égout ovoïde déjà découvert dans Cahors mais peut s’interpréter davantage comme le niveau inférieur d’un bâtiment médiéval.

Les études du mobilier et des données récoltées se poursuivent actuellement et permettront d’affiner ces connaissances qui révèlent déjà des données inédites dans cette partie du secteur sauvegardé juste en contrebas du palais épiscopal de Via.

CINTEGABELLE (31) – Califour et Rego Loungo

Les fouilles menées sur la commune de Cintegabelle, à environ 35 km au sud de Toulouse (Occitanie), au lieu-dit « Califour et Rego Loungo », ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité d’Alexis Corrochano. Elles interviennent dans le cadre du projet de construction du futur collège de la commune, porté par le Conseil départemental de la Haute-Garonne. Pendant six mois, une équipe d’Éveha a ainsi découvert, fouillé et enregistré plus de 650 vestiges archéologiques sur une surface de 1,3 ha, à quelques centaines de mètres de l’Ariège, au sud-ouest du centre villageois de Cintegabelle.

La majeure partie des vestiges correspond des sépultures à inhumation et à des fosses de type silo-dépotoir, ces deux domaines constituaient d’ailleurs les objectifs principaux de la prescription archéologique établie par le Service régional de l’archéologie d’Occitanie (DRAC/SRA).

D’autres vestiges ont également été découverts. Ils permettent, à l’issue de l’opération sur le terrain, de proposer un premier phasage des occupations du site. Celles-ci se répartissent pour le moment en trois étapes principales.

L’occupation antique

À la fin de l’Antiquité, le secteur appartient probablement à un domaine rural de type villa : un établissement gallo-romain ayant été reconnu dans les années 1960-1970 à quelques centaines de mètres au nord-ouest seulement, au lieu-dit « Ville ». Sur le site, les vestiges de cette période sont peu nombreux mais très éloquents. Un trésor monétaire déposé dans une amphore a été découvert dans un état d’arasement très avancé : 200 monnaies ont cependant pu être découvertes, une première estimation (à confirmer par l’étude à suivre) permet d’envisager au plus tôt le milieu du IIIe siècle pour la période d’enfouissement du dépôt. La découverte d’un bâtiment de plan carré, construit en terre cuites architecturales et galets maçonnés, constitue un autre point fort de la fouille : il s’agit d’un mausolée de la fin de l’Antiquité doté d’un hypogée. Cet espace souterrain, destiné à abriter la sépulture ou les restes d’une famille de riches propriétaires (probablement ceux de la villa), n’a pas livré de mobilier. Il avait été entièrement vidé puis comblé par de puissants apports sédimentaires sur toute sa hauteur conservée. Il était voûté, entièrement enduit et son sol était aménagé en mortier de tuileau. Une porte souterraine entièrement dégagée dans le mur sud, devait permettre d’y accéder en donnant directement sur un élément mis en valeur contre le mur opposé. À cet endroit, deux pilettes espacées d’environ 1,50 m devaient supporter à l’origine une table ou un sarcophage.

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