Les
fouilles menées sur le site de Villiers-le-Bâcle, RD 36 « les
Fonds d’Orsigny » « les Graviers de Voisin-le-Cuit »
« la Mare aux Rats » ont été réalisées sur deux
secteurs distants d’1 km environ, du 12 avril au 29 octobre
2021. Chacun de ces secteurs est divisé en trois parcelles réparties
de part et d’autre de la route départementale 36.
Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour une installation antique, une occupation mérovingienne, une nécropole probablement carolingienne, une occupation des XIe-XIIe siècles et deux tranchées militaires appartenant au camp retranché de Paris (1914-1918). Près de 3460 structures archéologiques ont été identifiées et fouillées.
Le congrès de la Société Française pour l’Étude de la Céramique Antique en Gaule (SFECAG) se tiendra cette année à Clermont-Ferrand, du jeudi 26 au dimanche 29 mai. Son objectif principal sera de dresser un état des lieux de la recherche sur la céramique antique en Auvergne.
Les fouilles menées au lieu-dit « Les Poiriers Rouges – Rue Saint-Éloi » à Mauchamps (Essonne) ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Bénédicte Le Dret. Elles interviennent dans le cadre du projet d’extension d’une plateforme commerciale par l’entreprise TERRA 1. Les investigations archéologiques, conduites à l’automne 2021 sur une surface de 11500 m², ont permis de mettre au jour une occupation du second âge du Fer, caractérisée par un ensemble de trous de poteau et de fosses de rejet, dont certaines peuvent être interprétées comme des silos. Des indices d’une occupation du Néolithique transparaissent également en marge de celle-ci.
Découvertes dans le fleuve Charente en 2008 sur les communes de
Saintes et de Fontcouverte (17), deux épaves de l’époque antique
font l’objet de recherches archéologiques depuis 2015. Si la
première épave est aujourd’hui très dégradée, la seconde
présente un état de conservation encore exceptionnel. En effet,
cette dernière semble conservée sur l’intégralité de sa longueur
et hauteur ! Cependant, les pillages menacent désormais ces vestiges
qu’il devient urgent de pouvoir étudier et protéger.
Un suivi de travaux archéologique a été mené au courant de l’année 2021 à Saint-Bonnet-le-Château (42), dans le cadre de la réhabilitation du réseau d’assainissement et d’eau potable de la ville (Loire Forez Agglomération). L’opération, réalisée par la société Éveha, s’est déroulée en deux phases : du 26 mai au 13 juillet et du 6 septembre au 5 novembre 2021, et a mobilisé deux archéologues.
Réalisée dans le cadre d’une exploitation de granulat, la fouille menée en plusieurs phases depuis 2013 concerne près de 22 hectares. Elle a permis, entre autres, la découverte de trois fossés d’enceinte se succédant du Néolithique ancien au Néolithique récent. C’est dans cette dernière enceinte, qui englobe près de 50 hectares, qu’une pelle en bois a été mise au jour, accompagnée par des centaines de demi-tronc en chêne et des tonnes de meules de grès.
Photo de la pelle en place et de la palissade. Crédit: Eveha 2018.
L’objet présenté ici est une pelle en bois d’aulne mise au jour en position de réemploi sous des troncs en chêne refendus constituant une palissade monumentale du Néolithique, elle a été enfouie aux alentours de l’année 3232 avant notre ère (datations dendrologiques* des troncs la recouvrant).
Photo de la pelle vue du dessus. Crédit: Eveha 2022.
Elle mesure 61 x 10 cm et est composée d’une partie large légèrement incurvée et d’un manche court apparemment complet de 21 cm. Il s’agit du deuxième outil de ce type mis au jour au sein de la palissade. Le premier était une pelle en chêne également utilisée pour le calage des poteaux de la palissade. Ces objets apportent de précieux renseignements sur les outils utilisés par les bâtisseurs du Néolithique.
Photo du manche. Crédit : Evéha 2022.
* Datation dendochronogique : méthode scientifique permettant en particulier d’obtenir des datations de pièces de bois à l’année près en comptant et en analysant la morphologie des anneaux de croissance (ou cernes) des arbres.
Les fouilles menées sur le site du « 4 rue de Trappes » à Châteaufort (78) ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité d’Hélène Pollin. Elles interviennent dans le cadre du projet d’aménagement d’une école maternelle par la commune de Châteaufort. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour une occupation urbainedatantduMoyen Âge classique à l’Époque contemporaine.
Dans le cadre du projet d’aménagement d’un lotissement par Arcatures développements, des investigations archéologiques ont été réalisées sur le site de Pagny-sur-Moselle, Rue de la Victoire par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Rémy Wassong. Menées une surface de 5290 m², ces recherches ont permis de mettre au jour les vestiges d’un habitat de l’âge du Fer bordant un ruisseau et comblé à cette période, ainsi que des aménagements de jardin des périodes moderne et contemporaine.
Dans le cadre des travaux de dévasement de la Charente – chantier inédit de part son ampleur en France ! -, un suivi archéologique a été prescrit par l’État (DRAC/SRA) et confié à une équipe d’archéologues-plongeurs professionnels d’Éveha.
Les 2150 m² décapés dans le cadre du projet de construction d’un immeuble de logements et de plusieurs niveaux de parkings souterrains, initié par la société SA MGM, font suite à un diagnostic réalisé en juin 2021. Notre opération de fouille, menée du 17 janvier au 04 mars 2022, a permis d’inventorier près de 260 vestiges archéologiques répartis sur plusieurs phases d’occupation, circonscrites entre la fin du Ier s. av. et le IIIe s. ap. J.-.C.