PÉRIGUEUX (24) – Extension du réseau de chaleur des Deux Rives

L’opération archéologique menée sur le site de Périgueux (24) – Rue des Thermes a été réalisée sous la responsabilité de Pierre Dumas-Lattaque dans le cadre d’un suivi de travaux lors de l’extension du réseau de chaleur urbain des Deux Rives, porté par ENGIE Solutions. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges s’échelonnant de l’Antiquité aux Époques moderne et contemporaine.

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BÉNESSE-MAREMNE (40) – Chemin du Pont, Loriot

Les fouilles archéologiques menées sur le site de Bénesse-Maremne (40) – Chemin du Pont, Loriot, ont été réalisées sous la responsabilité de Nicolas Peyne dans le cadre du projet d’aménagement porté par la SARL Constructions de la Côte Sud. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour plusieurs occupations s’échelonnant principalement de la Protohistoire à la période gallo-romaine, ainsi que quelques vestiges d’époques médiévale et moderne.

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DIJON (21) – 1-3 rue Monge – Hôtel Bouchu d’Esterno

Les fouilles archéologiques de 2023 menées sur le site de Dijon (21) – 1-3 rue Monge – Hôtel Bouchu d’Esterno ont été réalisées sous la responsabilité de Florent Tourneau, dans le cadre du projet d’aménagement porté par Société Publique Locale « Aménagement de l’Agglomération Dijonnaise » – SPLAAD. Cinq grandes périodes ont pu être mises en évidence. La première correspond à l’époque protohistorique, et plus précisément au second âge du Fer (460 – 25 av. n. è.). Il s’agit, pour l’heure, des plus anciennes traces attestées d’occupation humaine sur le site. L’Antiquité est également représentée par un imposant fossé qui a révélé des artefacts datant du IVe siècle de notre ère. La période médiévale se distingue par des vestiges d’habitat maçonnés qui dateraient des XIIIe et XVe siècles, voire du XVIIe. Sous l’Ancien Régime, le site connaît son apogée avec l’installation de l’hôtel et de ses jardins. Enfin, la période contemporaine est marquée par des remaniements successifs et le réaménagement des jardins.

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SAINT-BEAUZIRE (63) – Congrenat – ZAC du Biopôle

Les fouilles archéologiques menées sur le site de Saint-Beauzire (63)  – Congrenat – ZAC du Biopôle de septembre à décembre 2023 ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Guillaume Maza. L’opération de fouille prend place dans le cadre du projet d’aménagement porté par Communauté d’agglomération Riom Limagne et Volcans, sur une superficie disponible de 10 007 m². Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges datés principalement de la Protohistoire et de la période gallo-romaine. Quelques éléments médiévaux et modernes ont également été mis au jour.

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CAUDEBEC-LÈS-ELBEUF (76) – Rues Lamartine et aux Saulniers

En 2023, une opération archéologique d’importance a été menée par Bruno Lepeuple à Caudebec-lès-Elbeuf, au niveau des rues Lamartine et aux Saulniers. Couvrant une superficie de 1,3 hectare, cette nouvelle opération opérée dans le cadre du projet d’aménagement porté par SCICV TER Caudebec, s’inscrit dans la continuité de la fouille de 2019 (partie sud) formant ainsi un ensemble cohérent de 6,5 hectares (Fig. 1). La fouille de ce site avait pour objectif de caractériser, définir et interpréter l’organisation des vestiges et leur succession dans le temps, tout en complétant les données enregistrées lors de la première phase. Les investigations archéologiques de 2023 ont ainsi permis de mettre au jour des vestiges s’échelonnant du Néolithique au Moyen Âge.

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ARTZENHEIM (68) – Rue des Vosges

Les fouilles archéologiques menées sur le site de Artzenheim (68)  –  Rue des Vosges ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Marion Dahlet dans le cadre du projet d’aménagement porté par Néolia. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges allant de la Protohistoire à l’époque contemporaine.

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BOURGES (18) – Chemin de Vouzay

Les fouilles archéologiques menées sur le site de Bourges (18)  –  Chemin de Vouzay ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité d’Alexis Guerraud dans le cadre du projet de construction d’une maison individuelle. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour des vestiges datés de la Protohistoire, l’Antiquité.

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LA BAULE-ESCOUBLAC (44) – 21, route du Parc Neuf

Les fouilles menées sur le site de La Baule-Escoublac, route du Parc Neuf ont été réalisées par le bureau d’études Éveha sous la responsabilité de Sarah Soufi dans le cadre du projet d’aménagement de lotissements de la SCCV Le Park La Baule. Les investigations archéologiques ont permis de mettre au jour plusieurs enclos fossoyés et un chemin creux datant de la fin de la Protohistoire et de l’Antiquité (2e av. J.-C.- 3e ap. J.-C.).

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VALENCE (26) – Place Louis le Cardonnel

Des fouilles archéologiques ont été menées à Valence (26) dans la partie nord-est de la ville antique, au 4 place Louis le Cardonnel, en vue de la construction d’un EHPAD. Elles se sont déroulées en deux phases, dirigées d’une part par Yannick Teyssonneyre pour la tranche ferme et d’autre part par Isabelle Bouchez pour la tranche conditionnelle. Sept états d’occupation se développent entre l’époque tardo-républicaine (50-30 av. J.-C.) et l’époque contemporaine.

L’Antiquité et sa riche domus

Les premiers vestiges concordent avec l’installation de la colonie de Valentia dans les années 50-30 av. J.-C. Ils se constituent de bâtiments domestiques construits en terre et bois associés à des fosses de déchets. Leur démolition semble avoir été causée par un incendie comme le montre une épaisse couche rougeâtre mêlant briques de terre crue brûlées et charbons.

Une large voie est-ouest en galets bordée de trottoirs aurait été empruntée du 1er au 4e s. ap. J.-C. Un système de canalisations en tuiles plates mène à un bassin de récupération rectangulaire profondément fondé dans la voie. Au nord de la voie ont été retrouvés les restes d’une domus plusieurs fois restructurée au cours du Haut-Empire. Contre elle, un premier portique en bois peut être restitué, remplacé plus tard par un portique maçonné avec des colonnes en quart-de-rond. D’autre part, un hypocauste avec ses pilettes (système de chauffage par le sol) et son praefurnium (chambre de chauffe) ont été exhumés. À l’est, l’îlot antique se compose d’au moins quatre pièces qui pourraient dater du changement d’ère (fin 1er s. av.-début 1er s. ap. J.-C.). Des restructurations de l’habitat sont mises en évidence jusqu’à l’Antiquité tardive (3e-5e s. ap. J.-C.) avec notamment le rehaussement des niveaux de sol à l’aide d’un terrazzo (sol de béton romain) au 3e s. Dans l’îlot est, a aussi été mise au jour une nouvelle occupation plus modeste, constituée de lieux de stockage domestiques comme en témoignent les restes d’amphores à huile et de dolia (grands vases de stockage) remployés et enterrés.

Fig. 1 : bassin ou citerne. Crédit : Éveha 2023.
Fig. 2 : hypocauste et pilettes. Crédit : Éveha 2023.

Le Moyen Âge et son espace funéraire

Au haut Moyen-Âge, le site est nivelé par un important apport de remblais. C’est ensuite au 12e s. que se met en place le cimetière paroissial de l’église Saint-Jean. La fouille n’en a dégagé que la partie nord sur une surface de 85 m². Celui-là a été utilisé jusqu’au premier tiers du 18e s., période à laquelle l’évêque de Valence interdit les inhumations à l’intérieur de la ville. Le cimetière se développe densément sur six à huit niveaux avec plus de 400 inhumations. La plupart des individus sont inhumés en pleine terre mais la découverte de clous et de quelques fragments de planches en bois témoigne de la présence de cercueils. Les sépultures sont essentiellement individuelles et pauvres en mobilier (quelques anneaux, une ampoule en verre) mais cinq dépôts simultanés, contenant de 2 à 4 sujets, ont été retrouvés. En dehors du cimetière, les vestiges médiévaux comptent des fosses-silos comblées de déchets domestiques et des structures hydrauliques sans doute liées à l’entretien de terres agricoles.

Fig. 3 : emplacement du cimetière (détail du plan de la ville de 1779).
Fig. 4 : illustration des recoupements et de la densité des dépôts secondaires. Crédit : Éveha 2023.

De nombreux vestiges aux Époques moderne et contemporaine

Au 16e s. s’implante un séminaire dont les grandes pièces voûtées ont été conservées en sous-sol. Celui-ci aurait fonctionné jusqu’à la Révolution. Un collège s’adjoint au séminaire au 17e s., fondé en janvier 1639 par l’évêque de Valence, Charles Jacques de Gelas de Leberon. Ce dernier comprenait notamment des salles de classe, un vestibule et des cuisines. Plus au nord, un bassin ou une citerne a été découvert, en lien probable avec l’occupation du séminaire, tandis qu’au sud se trouve une cuve de fonction incertaine, peut-être une fosse septique ou une citerne. Une seconde cuve de fonction indéterminée est associée à des objets datant du début du 20e siècle, tandis qu’au nord se trouvent une bibliothèque et un musée administrés par un même conservateur à partir de 1835. Ces vestiges sont corroborés par des données textuelles, notamment sur l’évolution des bâtiments au cours de la Révolution et au début du 19e siècle, où le séminaire est réaménagé en collège de première classe et utilisé à des fins militaires avant de redevenir un collège avec une école de musique.

À l’exception de la bibliothèque et du musée, tous les bâtiments du séminaire et du collège sont démolis en 1905. L’emplacement reste vacant jusqu’en 1914, lorsque la municipalité lance un premier appel d’offres pour la construction de la salle des fêtes, dont les travaux ne commencent qu’en 1924. La mise en place du réseau d’égouts est un préalable à cette construction, avec des tranchées profondes et des regards massifs. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’emplacement est équipé pour la défense passive, comprenant un abri anti-aérien déjà identifié lors du diagnostic initial, ainsi qu’une citerne métallique et des cuves maçonnées pour stocker du carburant et des équipements dans l’abri.

Les études du mobilier ainsi que des données récoltées se poursuivent actuellement et permettront d’affiner nos connaissances de ce site et de son occupation au cours des siècles. L’évolution de l’occupation antique, la caractérisation des terres noires médiévales ou la détermination du mode de gestion du cimetière et l’évolution de ses limites au cours du temps sont autant de points auxquels les études de post-fouille permettront sans aucun doute de répondre.

SERRES-CASTET (64) – Route de Bordeaux, ZA Lartiguet II

Les fouilles archéologiques menées sur le site de Serres-Castet (64) – Route de Bordeaux, ZA Lartiguet II – site antique ont été réalisées sous la direction de Brahim M’Barek, dans le cadre du projet d’aménagement porté par la Communauté de communes de Luys en Béarn. La fouille avait pour objectif principal d’acquérir un plan de répartition des vestiges (structures et mobilier archéologiques) dans le but de caractériser l’occupation dont la typologie et le mode de constructions des édifices mis en place sur le site.
La récolte du mobilier archéologique devait également permettre de renseigner la durée des différentes phases d’occupation, la nature des activités attestées sur le site, de même que le statut socio-économique de ses occupants. Les investigations archéologiques ont ainsi permis de mettre au jour des vestiges datés de l’Antiquité.

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